
Genève RHC - RSC Uttigen
9 - 2 ( 5 - 0 )

H.C. Münsingen Wölfe - Genève RHC
2 - 9 ( 0 - 4 )

Genève RHC - RHC Wimmis
2 - 4 ( 0 - 2 )
M 17
mardi 1er mai 2007.
par
(pour les juniors : du verbe suppléer : prendre le relais)
Très chers lecteurs assidus, (très chères juniors BI et parents de juniors BI, Pedro et quelques autres qui se seraient perdus en route...), veuillez excuser ma démission de ce rôle de commentateur que j’affectionne... si ... non... que j’apprécie sans trouver la motivation de m’y atteler (pour le juniors : cf. dictionnaire, lettre Aa). Mais voilà, ayant écrit une fois lors du premier tour, je me sentais le devoir de ne plus reculer pour apparaître également lors de ce second tour.
Nous voilà donc au second match de la deuxième moitié du tour final (vous me suivez ? Je sais ; je suis exigeant), à l’ombre, à Wimmis. Mais avant cela, il semble nécessaire que je comble le retard que j’ai accumulé.
Au terme du premier tour, notre sort restait incertain puisque nous n’étions parvenu qu’à nous classer au quatrième rang, derrière - dans l’ordre - Uttigen, Thoune et Wimmis. Il est tout de même intéressant, surtout pour la suite, de préciser que nous étions le seul club à avoir battu Uttigen, que nous avions ravi un point à Thoune et battu Wimmis. Je devrais, dans ce dernier cas, plutôt préciser que le match que nous avions perdu sur leur magnifique piste Schtroumpf était dû à un arbitrage d’une qualité jamais égalée ainsi qu’à l’oeuvre de souris au goût prononcé pour les filets de buts.
Finalement, après une phase de doute, nous sommes qualifiés pour le tour final, ce qui nous permettra de démontrer que cette place n’est plus d’actualité. Et de bien jolie manière jusqu’à présent !
A ce jour, l’équipe compte cinq victoires pour deux défaites en .... - faites le calcul - oui, sept matchs. Une défaite à Uttigen, leader actuel, une autre à Thoune, où nous étions privés de Loïc Luisier.
La semaine passée, une victoire remportée dans la tête et le cœur contre Thoune nous a permis de conserver notre deuxième place, place qui, hier, était pourtant chatouillée du bout de la canne par une équipe de Wimmis dernière du classement.
Le match débute de manière tout à fait symptomatique (pour mes juniors : vient du mot symptôme, qui montre, illustre bien) à la fois de l’entraînement de la veille et de l’ensemble de la première période.
Nous ouvrons le score rapidement dans le chaos le plus total. Personne ne semble parvenir à trouver ses marques. Serait-ce en raison de la couleur bleue du revêtement qui aurait entraîné une sensation de vertige chez les joueurs, ou une peur liée à la noyade... ? Quoi qu’il en soit, notre jeu ne ressemble pas à ce que nous sommes en mesure de proposer, ni à ce que nos avions jusqu’alors proposé. Crispés, l’envie de bien faire et d’incorporer immédiatement et simultanément tous les schémas de jeu travaillés, nous encaissons trois buts tous plus particuliers les uns que les autres et n’en inscrivons qu’un supplémentaire.
A la pause... Etes-vous attentifs ? 3-2. C’est ça ! Alors, pas question de crier, mais uniquement de redonner confiance. Nous savons faire mieux. Je le sais, mais nous ne le montrons pas au public, ni à Althaus d’ailleurs (dont j’avais caché la présence aux joueurs).
De retour sur le piste, nous encaissons encore un but puis la machine se met finalement en marche. Le collectif mis en place au cours de la saison reprend le dessus. Le calme aussi. Le match tourne gentiment et nous revenons à la hauteur de nos adversaires, qui ne nous avaient pourtant jamais semés sur le plan du jeu. Deux minutes avant la fin, Wimmis demande un temps mort. Un match nul ne semble pas les satisfaire, et c’est bien compréhensible. Je demande donc à mes joueurs de se montrer intraitables en défense, et de conserver la balle devant pour assurer le point du match nul. Merci de m’avoir écouté ! La défense reste légèrement perméable mais nous savons nos filets et devant... nous marquons à deux reprises. D’abord sur penalty, puis sur ce qui aurait pu constituer un suicide si l’entreprise avait échoué.
Au final, l’entraîneur adverse doit enrager - et tout le monde sait que j’adore ça ! - de ses instructions durant le temps mort et nous conservons alors notre seconde place.
Et bien, voilà un long commentaire... Je suis tranquille jusqu’à l’assemblée il me semble ! Merci à tous ceux qui ont fait le déplacement et aux joueurs qui ont su écouter et intégrer les encouragements pour redresser la barre. Merci aussi à ceux qui m’ont fait confiance.
P.S. C’est tellement long, et j’ai suffisamment de travail de lecture par ic(Hilton)i (ndlr : Copyright Paul, entraînement du vendredi 27 avril) que je ne relis pas... Désolé... En fait non !